Jean-Marie HEBTING, MKDE (chargé d'enseignement)
4 bis rue Nozeran 34090 MONTPELLIER.
Michel POCHOLLE, Cadre de Santé en Masso-Kinésithérapie, Clinique Fontfroide
34000 MONTPELLIER.
Gérard PIERRON, Cadre de Santé, Bois-Larris, Larmorlaye.
Dr Serge LORENZO, Médecin Rééducateur, Clinique Beausoleil 34000 MONTPELLIER.
Mots-clés : cicatrice, kinéplastie, massage-pétrissage,
vacuothérapie, étude comparative, chirurgie plastique,chirurgie esthétique.
SUMMARY
Authors have a twenty year's experience about 2.500 treated scars. They
are explailning the aim of that type of treatment, the type of pathologies,
the results and are trying modestly to evoke any work suppositions.
RÉSUMÉ
Les auteurs [1], forts d'un exercice spécialisé
portant sur le traitement par kinéplastie de 2.500 cicatrices au cours
des 20 dernières années tentent d'analyser les résultats obtenus. Par
cette étude qui les amène à faire quelques comparaisons, ils peuvent conclure
sur l'utilité absolue d'un tel traitement. Il en ressort qu'il doit répondre
à des critères précis. Son succès est conditionné par le respect de certains
impératifs.
INTRODUCTION
" Bien fait, à raison de 3 séances par semaine, il (le massage-pétrissage)
peut à lui seul apporter une amélioration considérable aux cicatrices
adhérentes et aux cicatrices hypertrophiques... L'importance du massage-pétrissage
par un kinésithérapeute compétent est telle que le quart des cicatrices
qui nous sont adressées pour réintervention n'ont.. plus besoin de chirurgie
".
Cette phrase du Pr R.VILAIN [2] est toujours d'actualité
et a constitué le credo du kinéplasticien jusqu'en 1980. Dans un premier
temps, le traitement que nous pratiquions a consisté en une prise en charge
des cicatrices par ce massage-pétrissage.
Dans un second temps, nous avons mis en oeuvre les diverses manoeuvres
de kinéplastie telles que les a décrites René MORICE [3].
Progressivement, des manuvres propres de massage manuel, instrumental,
hydrique et le drainage lymphatique manuel ont été associés aux techniques
évoquées par le Pr. R.VILAIN.
Au vu de nos résultats, nous avons tenté de suivre un plan logique de
traitement cherchant à respecter certains impératifs. Progressivement,
ce type de prise en charge a été intégré au plan de rééducation requis
par la pathologie générale du patient.
Il ne s'agit donc plus d'un simple traitement-massage des cicatrices dans
le cas de chirurgie maxillo-faciale. Bien davantage. Cette technique concerne
le traitement masso-kinésithérapique consécutif à tout acte chirurgical.
Après certaines réticences, elle a été adoptée en chirurgie esthétique
(principalement sous sa spécificité de drainage lymphatique manuel).
HISTORIQUE (et bases de notre
Art)
Le traitement des cicatrices par masso-kinésithérapie n'est assurément
pas une découverte récente. A l'analyse, les premières évocations de ce
type de prise en main sont bien antérieures à notre ère.
Nous pouvons distinguer 4 époques en différenciant celles-ci selon leurs
écrits et la technicité des méthodes utilisées.
La première période,
genèse de la médecine, partant de la kinésithérapie , a laissé plus d'écrits.
Les premières références au traitement de lésions cutanées par massothérapie
sont à porter au crédit. Il s'agit :
- du Kong-Fou, 3.000 ans av.J.C. ; il recommande l'effleurage
pour conserver les organes plus souples ;
- de la médecine chinoise qui, à la même époque, conseille le massage
pour la guérison des blessés.
Plus tard, Hippocrate d'une part, Celse et Gallien d'autre part, ont laissé
des prescriptions de soins de la peau et de traitement des dermatoses.
Bien plus près de nous,
une seconde période, longue de 2 siècles, prend naissance avec J.C.Tissot
(1781 déjà) qui parle de " en triturant les sucs visqueux arrêtés.. "
en évoquant l'intérêt du massage pour lutter contre les stases liquidiennes.
Par la suite, Reibmayr a parlé du traitement de cicatrices de la face
par massage dans son Traité sur le massage [3].
Le Prof. Shoemaker (Prof. de Dermatologie à Philadelphie) s'étonne " ...que
l'on soit arrivé si tard à reconnaître la grande valeur du massage
pour la peau.. " (problème qui est toujours d'actualité plus d'un siècle
plus tard).
A la même époque, Balzer (Hop.St Louis - Paris) le recommande en dermatologie
et Beauchef fait une étude complète de ses effets sur la peau.
Enfin, Brocq, Jacquet puis Leroy valorisent le massage disant notamment
" ...Le massage rend de grands services dans certaines affections cutanées
rebelles, caractérisées surtout par l'épaississement et l'infiltration
des tissus.. ".
La troisième époque,
longue d'un demi-siècle, a pris fin voici 20 ans. Elle a vu la naissance
et la reconnaissance de notre profession et de ses premières obligations
de résultats. Elle a vécu la fin du " tout manuel " mais en même temps
la sacralisation de celui-ci.
De cette période datent les premières études et analyses des résultats
et donc l'ouverture vers une évolution des techniques grâce essentiellement
à Boigey [4] et R.Morice [5]
surtout, auquel nous devons la description précise des manuvres
et leur finalité, à savoir : la kinéplastie, qui vise à
:
- stimuler la circulation sanguine et lymphatique
- à régulariser le fonctionnement des glandes sébacées
- à assouplir la peau
- à modifier la consistance anormale des tissus
A cet effet, il a décrit des manuvres précises [5]:
L'effleurage ou
lissage: appliqué à des peaux non relâchées pour un effet circulatoire
prononcé, il s'avère analgésique lorsque pratiqué à rythme lent. Cette
manoeuvre vise en outre à la " conservation esthétique des téguments "
lorsqu'elle est pratiquée à visée esthétique.
La manuvre
de contention plastique de R.Morice, faite de pressions, vibrées ou
non. Elle réalise de légères tractions dans le but de " faire disparaître
les plis cutanés ". Elle provoque une action mécanique circulatoire
et un drainage accéléré de la lymphe, tout en agissant sur la substance
conjonctive.
Le massage plastique
de la face: il correspond exactement au pincer de JACQUET-LEROY. Il
réalise une congestion et une élévation de la température cutanée, pouvant
aller jusqu'à la turgescence de la peau.
Le malaxage épidermo-dermique
de R.Morice: son but est de " débarrasser l'épiderme des produits
de déchets et de sécrétions... ", à régénérer la sensibilité cutanée
et à accélérer l'exfoliation des cellules cornées.
Le massage-friction:
ses manuvres plus " puissantes " désagrègent les formations
fibreuses, désorganisent les productions pathologiques et améliorent la
circulation vasculaire. Associé au massage cutané, il favorise de concert
avec celui-ci la cicatrisation des plaies provoquant un assouplissement
des cicatrices.
Le pétrissage-friction
cherche à modifier l'épaisseur du plan moyen tissulaire et à vaincre les
consistances anormales de la substance conjonctive. De ce fait, ce type
de manuvre est considéré comme ayant un effet dépolymérisant
et il facilite les échanges intra et extra-cellulaires.
Les étirements
orthodermiques de R.Morice: consistent en une mobilisation millimétrique
de la zone traitée. Ils mobilisent le plan superficiel sur le plan profond,
combattant ainsi le potentiel de rétraction des fibres collagènes.
IMPÉRATIFS RÉGISSANT NOTRE PRATIQUE
Nous vivons la 4ème période depuis quelques 20 ans
[6].
Forts de l'expérience de nos " glorieux aînés ", nous avons associé certaines
de leurs manuvres à des techniques plus récentes ou à des manuvres
personnelles :
Le drainage lymphatique
manuel ou DLM
De reconnaissance pluri-séculaire et redécouvert par Vodder [7]
pour être analysé et généralisé par Leduc [8],
il est indéniablement la " manuvre miraculeuse " puisque pouvant
être pratiqué à visée anti-démateuse :
- dès la lésion, donc à partir de J0 ou J1;
- à proximité de la lésion, voire sur celle-ci.
L'intérêt d'une telle prise en mains de la cicatrice est de permettre
:
- une résorption plus rapide de l'oedème,
- une élimination plus précoce des hématomes
- une diminution de mise sous tension de la cicatrice
- un moindre infiltrat des tissus sains péri-lésionnels.
Le recours au DLM en chirurgie esthétique a provoqué une mini-révolution.
Sa mise en uvre dès le lendemain de l'intervention vise à limiter
notablement l'dème postopératoire tout d'abord et plus loin à hâter
son élimination. Il diminue de ce fait les risques de cicatrice hypertrophique
( par mise sous tension. NB : complication ô combien préjudiciable
en chirurgie esthétique).
Schématisation des principaux groupes ganglionnaires de la tête
et du cou.
Le massage manuel
Il demeure bien entendu la base du traitement [
9].
Principe incontournable et indispensable par la palpation, il nous permet
d'évaluer cette " consistance anormale " des tissus et d'adapter à tout
moment la puissance et le type de manoeuvre à celle-ci.
Nous avons recours à 4 manuvres précises :
Le pincer de Jacquet-Leroy
associé à une torsion pour en réaliser un pincer-tourner reproduit le
geste du claquement des doigts. Son effet est sans conteste supérieur
au pincer simple. De toutes les manuvres, il est celui qui est ressenti
comme le plus " efficace " par le patient. Agressif, il ne doit de ce
fait être pratiqué lors des 4 , voire des 6 premières séances.
Les étirements
orthodermiques de R.Morice sont pratiqués par contre dès la première
séance. Dans ce cas, ils sont effectués parallèlement à la direction de
la cicatrice et deviennent progressivement tangentiels puis perpendiculaires
à elle. Ils réalisent une mobilisation millimétrique de la peau par des
tractions de celle-ci. Au fil des séances, cette traction devient donc
de plus en plus transversale. Parallèlement, nous augmentons la puissance
de cette traction, ce qui entraîne une mobilisation du plan superficiel
sur le plan profond.
Le palper-rouler
est pratiqué lors des 3 premières séances avec douceur, en prise bidigitale
(pouce et majeur) selon la direction de la cicatrice. Nous le réalisons
progressivement transversalement à partir de la 5ème séance.
Le pétrissage
est effectué lors des premières séances en manuvres douces. Ultérieurement,
un étirement en direction opposée des deux mains est associé à cette manuvre,
le réalisant en tous sens, autant transversalement que longitudinalement
; nous pratiquons ainsi une manuvre alliant étirement et pétrissage.
La finalité de ces 4 manuvres consiste :
--- en la libération des adhérences principalement,
--- en une action chimique par afflux des neuromédiateurs,
--- en l'amélioration de la sécrétion sébacée et de la perspiration,
--- en augmentation de la vascularisation (par vasodilatation active proportionnelle
à l'intensité du massage).
Le massage instrumental
ou vacuothérapie encore appelé vacuomobilisation, selon le matériel utilisé
nous avons introduit dans notre pratique le principe de l'utilisation
de l'aspiration associé aux manuvres de massage, faisant nôtre la
technique de notre ami et maître E.DEUSER [
10]
(kinésithérapeute de l'Equipe Nationale Allemande de Football pendant
plus de 20 ans). Celui-ci a été le promoteur de l'utilisation du dépresso-massage
pour combattre la fibrose et donc le déficit d'extensibilité du muscle
après une lésion (déchirure ou élongation).
Le dépresso-massage tel que pratiqué en kinéplastie [
11],
consistait à reproduire par l'intermédiaire de la ventouse du Pari Saugwrelle
les diverses manuvres de massage manuel.
Nous reproduisons lors de celui-ci très précisément les 4 manuvres
de massage manuel précitées et les réalisons par l'intermédiaire d'une
" tête " ou ventouse.
En préambule, il faut rappeler un principe de base élémentaire, voire
évident : l'effet de la traction exercée sur la peau est fonction de la
puissance de l'aspiration réalisée à l'intérieur de la ventouse et bien
sûr, de la taille de la ventouse.
Lors des 3 ou 5 premières séances, nous pratiquons un semblant d'étirement
orthodermique en utilisant une ventouse de petit diamètre. Nous réalisons
un étirement sans glisser la ventouse à la surface de la peau. Pour ce
faire, nous apposons la ventouse sur la peau en saisissant la cicatrice
par son entremise, la soulevant en y associant une traction parallèle
au plan de la peau.
Lors des 3 ou 5 premières séances, la ventouse utilisée est de faible
diamètre (10 - 12 mm) en appliquant une puissance d'aspiration réduite,
de l'ordre de 150 mbar.
Lors de ces mêmes séances, nous ne pratiquons ni palper-rouler mécanique
ni pétrissage par vacuothérapie. Par cette technique, il s'agit prioritairement
de réaliser une mobilisation de l'épiderme et de la jonction dermo-épidermique,
sans sollicitation exagérée du plan profond.
Lors des séances suivantes, ces mêmes manoeuvres sont reproduites en "
jouant " sur la force d'aspiration. Nous pouvons augmenter celle-ci jusqu'à
700 à 800 mbar lors de la 15ème ou 20ème séance. Cette augmentation se
fait graduellement.
En parallèle, nous adjoignons à ces 2 manoeuvres la reproduction du palper-rouler
et du pétrissage.
Le palper-rouler est obtenu par le rouler de la peau sous les bords de
la ventouse lors du déplacement glissé de celle-ci. Cette manuvre
se pratique en premier lieu en traits lents, de faible amplitude autant
transversalement que dans le sens de la cicatrice.
Le pétrissage se pratique par la réalisation de cette manuvre en
opposant le mouvement de la ventouse à celui de la main libre.
L'effet du massage instrumental réside en un étirement et un décollement
de la peau très importants. Il s'ensuit une augmentation très notable
des échanges liquidiens, une action de défibrosage et d'assouplissements
intenses.
Les manuvres instrumentales sont associées aux manuvres manuelles
en cours de la séance. Les unes et les autres sont pratiquées tour à tour
en recourant aux plus adaptées de celles-ci au type de cicatrice traitée.
Bien évidemment, le diamètre, le type de ventouse et la puissance d'aspiration
sont adaptés en fonction de l'âge, de la localisation, du type, de la
sensibilité de la cicatrice.
Il faut noter enfin que s'il existe une gradation quant à la puissance
d'aspiration, il en va de même :
- quant aux types de manuvres qui, douces lors
des premières séances, deviennent de type progressivement plus " agressives
",
- quant à la progression " spatiale ": lors des premières
séances, les traits sont essentiellement péricicatriciels. Progressivement,
ils " mordent " sur la cicatrice. Enfin, ils sont proprement cicatriciels.
Dans un premier temps, ils sont en outre parallèles à la direction de
la cicatrice pour devenir au fil des séances tangentiels et être enfin
(vers la 6-8ème séance) perpendiculaires à celle-ci.
Le "crochetage"
et le bâtonnet
ou
Ils ne doivent jamais être que le prolongement du doigt qui les guide.
Il s'agit très précisément de deux "appendices" qui majorent l'effet de
la manuvre Ils permettent certains gestes et certains traitements
spécifiques.
Nous connaissons les crochets surtout pour permettre comme dans le cyriax
de libérer les adhérences. Leur glissement s'accompagne de "crochetage".
Le bâtonnet permet cette même manoeuvre mais encore peut se substituer
au doigt pour une mobilisation punctiforme hyperprécise.
A titre d'exemple, une cicatrice verticale de la paupière supérieure se
solde spontanément par une rétraction. La conséquence est une exposition
cornéenne triangulaire à base inférieure, préjudiciable pour l'œil.
Une telle cicatrice réagit très favorablement au massage de type pétrissage-étirement
et étirement orthodermique. Leur association avec l'étirement et le palper-rouler
instrumental constitue le schéma de traitement optimal pour une telle
lésion.
Cependant, une telle cicatrice, d'abord malaisé, rend ces manuvres
ardues. Nous le réalisons donc en suppléant le doigt par le bâtonnet et
en terminant la séance par un crochetage, le crochet veillant à réaliser
l'étirement sans léser le plan superficiel.
Ce bâtonnet (Deuser's Massagestäbchen) permet de réaliser plus aisément
une mobilisation du plan superficiel par rapport au plan sous-jacent [
12].
Le massage hydrique
ou douche filiforme
Il consiste, comme dans le traitement des brûlés [
13],
à utiliser l'effet du jet d'eau propulsée à forte puissance par une buse
à jets strictement parallèles selon une force modulable.
Le nombre de ces jets peut être adapté à la localisation et au type de
lésion. En fonction de la puissance, ce type de massage peut reproduire
un effleurage léger, une percussion légère tonifiante et rubéfiante, une
pression franche rubéfiante tonifiante et revascularisante, voire un vrai
décapage qui élimine les tissus superficiels de déchets. Elle ne doit
donc être pratiquée qu'avec attention et par un praticien exercé.
A titre d'exemple, nous traitons la même cicatrice verticale de la paupière
supérieure, en nous tenant à faible distance du patient (50 cm afin de
garantir la précision du jet) (interdiction de " coucher " l'oeil), à
l'aide d'une buse à 1 voire 2 jets à puissance moyenne (12 kg/cm2).
BIBLIOGRAPHIE
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et kinésithérapie in : Rééducation. Paris : Expansion
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Thérapie Manuelle.Paris : Cahiers Baillière, 1963 ; 9-19.
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des cicatrices in : Rééducation des fracas de la face. Monographies
de Bois-Larris. Paris : Masson, 1992 ; 75-90.
10 - Deuser E. Sportmassage aus der Sicht des Praktikers
in Schnell Wieder Fit.Offenbach : Verlag Bintz/Dohany, 1973 ; 8-12.
11 - Hebting JM. Dépressomassage ou dépressothérapie
in : Kinésithérapie Praticien, 1997 ; 60 : 5-7.
12 - Deuser E. Das japanische Massagestäbchen in :
Schnell Wieder Fit.Offenbach : Verlag Bintz/Dohany, 1973 ; 30-31.
13 - Eychenne B. Intérêt des douches filiformes
dans l'évolution des cicatrices de brûlures.Thèse de Médecine Toulouse,
1990.
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